Faut-il mettre des défibrillateurs
dans les industries ?
La gestion des risques est un élément essentiel de la culture des industries. La santé des collaborateurs est le vecteur le plus efficace d’une organisation industrielle performante. La prise en compte du risque d’accident cardiaque, responsable de plus de 50% des décès accidentels en entreprise est ainsi une nécessité.
La prise en compte du premier risque
pour les collaborateurs
50% des décès
accidentels
L’arrêt cardiaque est responsable de la majorité des décès accidentels en entreprise. Par ailleurs, les risques spécifiques du site peuvent augmenter le risque. Par exemple, une électrocution, hydrocution, chute, l’exposition à des ambiances thermiques extrêmes sont des facteurs connus qui peuvent engendre un arrêt cardiaque soudain.
Un SST peut-il traiter
un arrêt cardiaque sans défibrillateur ?
L’arrêt cardiaque doit être traité par l’utilisation très rapide d’un défibrillateur. Le massage cardiaque est nécessaire pour maintenir l’oxygénation des tissus. Mais il ne permettra pas de rétablir le rythme cardiaque. L’accès à un défibrillateur efficace et correctement entretenus est vital.
Doit-on connaitre le défibrillateur
avant de l’utiliser ?
Chaque défibrillateur a ses spécificités : électrodes polarisées ou non, présence d’un capteur de massage cardiaque, matériel connecté ou non. Par ailleurs il n’est pas garanti que le témoin soit formé SST ou PSC1. Les protocoles de sécurité doivent ainsi intégrer des formations régulières. Il est donc nécessaire que le plus grand nombre sache identifier un arrêt cardiaque et comment prendre en charge la victime.
L’entretien d’un
matériel médical
Comment se former à
l’entretien d’un défibrillateur ?
L’entretien d’un défibrillateur consiste notamment à vérifier les dates de péremption et à contrôler régulièrement le voyant d’état. Mais un voyant d’état positif n’est pas une garantie de fonctionnement. En effet certains défibrillateurs ne testent pas tous leurs composants. La plupart du temps, les autotests ne sont pas quotidiens ou ne procèdent pas à des vérifications en charge complète. Il est ainsi vital de procéder à des visites approfondies et régulières du matériel par un professionnel formé et certifiés par le fabricant. C’est d’ailleurs une obligation légale.
Comment respecter la loi
sur la maintenance des défibrillateurs ?
Le Code de la Santé Publique impose l’entretien des défibrillateurs. La loi impose ainsi une maintenance annuelle, des contrôles réguliers, le respect des dates de péremption des électrodes et batteries, et le traitement sans délais des pannes.
Comment choisir un défibrillateur
adapté et un prestataire compétent ?
Quelles normes et certifications
pour les défibrillateurs ?
Chaque fabricant propose un matériel spécifique ayant ses propres caractéristiques techniques. Si tous les défibrillateurs sont certifiés Classe IIb, certains sont conforme à des normes plus sévères. D’autres enfin respectent la Classe III qui devient obligatoire. Ainsi, il est vital de choisir et d’exploiter un défibrillateur en fonction des risques spécifiques à votre site : présence de surfaces métalliques, champs électromagnétiques, zone ATEX (atmosphère explosive).
Afin de faciliter le choix, l’ERC a défini les 7 critères de choix d’un défibrillateur. La vérification des normes auxquelles répond le défibrillateur considéré est aussi essentielle. Grâce au module connecté LOCACOEUR GAD+, COEURGENCE vous propose un défibrillateur qui répond au 7 critères.
Comment choisir une société
de maintenance de défibrillateur ?
Un prestataire doit pouvoir vous garantir une intervention rapide et efficace. Le contrôle approfondi d’un défibrillateur permettant de vérifier l’usure des composants nécessite l’utilisation d’un logiciel adapté. Le défibrillateur doit être fonctionnel dès le départ du technicien. Il est naturellement important d’éviter les retours atelier. Votre prestataire doit être capable de gérer les consommables ainsi que les mises à jour logicielles. Le traitement des rappels de sécurité est aussi essentiel.